Profil énergétique de l’Algérie : majeur producteur de pétrole et de gaz naturel
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Profil énergétique de l’Algérie : majeur producteur de pétrole et de gaz naturel

Jul 15, 2023

Par l'AIE

L'Algérie est un important producteur de pétrole brut et de gaz naturel en Afrique et est membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) depuis 1969, environ 10 ans après que l'Algérie a commencé à produire du pétrole brut. L’Algérie participe également à l’accord OPEP+.

L’Algérie importe très peu d’énergie car sa consommation intérieure est couverte par sa propre production de pétrole et de gaz naturel, fortement subventionnée. Le gaz naturel et le pétrole représentent la quasi-totalité de la consommation totale d'énergie primaire de l'Algérie.

Au premier trimestre 2023, le gouvernement algérien prévoit de proposer au moins 10 blocs d'exploration dans le cadre d'un appel d'offres en amont, le premier depuis 2014.1

L’Algérie détenait environ 12,2 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole brut au début de 2023.2

Les champs pétrolifères algériens produisent du pétrole brut léger et non corrosif de haute qualité, avec une très faible teneur en soufre. La principale qualité de pétrole brut du pays est le Sahara Blend (densité API de 46,0° et teneur en soufre de 0,10 %), qui est un mélange de pétroles bruts produits dans les champs de la région de Hassi Messaoud.3

Les plus grands gisements pétroliers d'Algérie sont matures. L’Algérie a eu du mal à attirer de nouveaux investissements dans son segment en amont et n’a pas pu empêcher le déclin de la production (Figure 1).

En décembre 2019, le gouvernement algérien a introduit une nouvelle loi sur les hydrocarbures destinée à attirer les investissements internationaux dans le secteur en amont. La loi réduit les impôts sur un certain nombre d’activités en amont et simplifie la structure des accords contractuels et d’autres procédures juridiques pour les investisseurs internationaux.4

Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale algérienne, possède et exploite uniquement les raffineries algériennes, construites entre les années 1960 et 1980. Plus récemment, la raffinerie d’Adrar (2007) et le séparateur de condensats de la raffinerie de Skikda (2009) ont été construits.5 Un certain nombre de propositions ont été faites en 2012 pour construire de nouvelles raffineries et agrandir celles existantes, mais les progrès ont été retardés à plusieurs reprises. Finalement, la construction de trois des raffineries proposées, les raffineries de Hassi Messaoud, Bishkra et Tiaret, a commencé, et elles devraient commencer leurs opérations commerciales dans les cinq prochaines années. Sonatrach prévoit de moderniser la raffinerie de Skikda en construisant une unité de craquage de carburant et de traitement du naphta pour produire de l'essence et du diesel, mais la décision finale d'investissement n'a pas encore été prise (Tableaux 2 et 3).6

L’Algérie détenait environ 159 000 milliards de pieds cubes (Tcf) de réserves prouvées de gaz naturel au début de 2023.7

La production de gaz naturel sec était en moyenne d'environ 3,2 Tcf entre 2012 et 2021, tandis que la consommation de gaz naturel sec était en moyenne de 1,5 Tcf sur la même période. En 2020, la production de gaz naturel a chuté en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’activité économique et donc sur la baisse de la consommation de pétrole brut, mais elle a rapidement augmenté à nouveau en 2021, atteignant un niveau record de 3,6 Tcf (Figure 2).8

Selon l'étude économique du Moyen-Orient, l'augmentation de la production en 2021 est attribuée aux investissements en amont qui ont mis en ligne un certain nombre de nouveaux démarrages et extensions de projets, en particulier sur son plus grand champ, Hassi R'Mel, ainsi qu'à une réduction des besoins en gaz naturel. réinjection dans ses champs de pétrole en raison de la baisse des niveaux de production de pétrole brut, libérant ainsi davantage de gaz naturel pour la consommation intérieure et l’exportation (tableau 4).9

L'Algérie ne possède aucune réserve de charbon et ne produit donc pas de charbon. L’Algérie consomme de très petites quantités de charbon, en moyenne 28 000 tonnes courtes par an de 2012 à 2021 (Figure 3).10

L’Algérie possède un potentiel en matière d’énergie renouvelable en raison de ses caractéristiques géographiques propices à la production d’énergie renouvelable, telles que son littoral relativement long sur la mer Méditerranée, propice aux vents et aux régions désertiques susceptibles de fournir des niveaux élevés d’énergie solaire.11

L'Algérie dispose de 13 centrales hydroélectriques, principalement situées dans les régions du nord du pays où les précipitations sont relativement abondantes.12 Même si la part des énergies renouvelables dans le mix de production reste limitée, elle est en croissance. Le secteur algérien de l'énergie électrique utilise principalement des sources dérivées de combustibles fossiles pour sa production, représentant environ 97 % de la capacité électrique totale du pays.